En cinq ans, les affaires d’abus de biens sociaux ont doublé en volume. D’où vient cette inflation de patrons qui puisent dans les caisses de leur entreprise? Y a-t-il des parallèles entre les différents cas? Ce sont les sujets du nouvel épisode du podcast «On the Record».

Les abus de biens sociaux sont une infraction qui existe depuis plus de trente ans. Aujourd’hui, ces affaires sont devenues récurrentes devant les Cours et Tribunaux correctionnels. Des montres de Flavio Becca aux caisses noires des frères Grosbusch en passant par la saga de la famille Arendt, elles ont alimenté les chroniques judiciaires en 2022.

Les séries de procès pour abus de biens sociaux ne devraient pas s’arrêter cette année où au moins un grand procès est attendu. Il s’agit d’une vaste fraude à l’investissement dans le diamant, explique Véronique Poujol au micro de Laurent Schmit. Le nombre de cas augmente, parce que le Parquet y est davantage attentif et que le corset réglementaire de plus en plus étroit empêche les banques comme les réviseurs d’ignorer des cas de blanchiment.

«Dans la tête d’un dirigeant, la société, c’est moi. Donc je fais un peu ce que je veux», est l’état d’esprit de certains patrons, dit la journaliste de Reporter.lu. Des voyages de rêve aux Porsche et Lamborghini financés avec l’argent de la société, le schéma est souvent comparable.

L’épisode est à écouter en intégral ici:

«On the Record» est le podcast hebdomadaire de Reporter.lu sur les dessous de l’actualité. Vous trouvez le podcast notamment sur les plates-formes SpotifyApple Podcasts et Google Podcasts.


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