Un arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) met une fin définitive au feuilleton judiciaire autour des «Luxleaks». Presque neuf ans après la publication de l’enquête internationale exposant les rescrits fiscaux passés entre des multinationales et l’Administration des contributions directes (ACD) par l’intermédiaire de la société d’audit «PricewaterhouseCoopers» (PwC), Raphaël Halet pourra donc de plein droit prétendre à l’appellation de «lanceur d’alerte». 

Après Antoine Deltour et Edouard Perrin – le premier lanceur d’alerte et le journaliste qui a publié les documents de PwC – qui ont tous été blanchis par la justice luxembourgeoise, Raphaël Halet était le dernier des accusés à mener encore bataille. Devant la Cour à Strasbourg, il dénonçait le fait que la Cour de Cassation luxembourgeoise lui ait refusé le titre de «lanceur d’alerte». 

En même temps, Halet avait été condamné à une amende de 1.000 euros …