Après cinq ans de procédure, l’affaire Lunghi est renvoyée devant les juges. L’enquête judiciaire a clarifié les responsabilités autour d’un reportage de RTL visant l’ex-directeur du Mudam. Parmi les quatre prévenus figure l’ancien CEO de RTL, Alain Berwick.

Le 14 juillet, la Cour de cassation a douché les derniers espoirs des principaux protagonistes de l’affaire RTL-Lunghi d’échapper à leur responsabilité. Après avoir épuisé tout ce que l’arsenal de la procédure pénale permet pour faire annuler les poursuites à leur encontre, les prévenus comparaîtront devant des juges correctionnels principalement pour diffamation et coups et blessures involontaires à l’encontre d’Enrico Lunghi, qui dirigeait alors le Musée d’art moderne Grand-Duc Jean (Mudam).

Selon les informations de Reporter.lu, ils seront quatre à s’expliquer sur un reportage télévisé qui a coûté leur emploi ou valu une retraite anticipée à trois d’entre eux: les journalistes Marc Thoma et Sophie Schram ainsi que l’ex-directeur général de RTL Luxembourg, Alain Berwick. Le quatrième prévenu est un cas à part. Il s’agit de Steve Schmit, chef des programmes luxembourgeois de l’époque et promu directeur adjoint après l’affaire. Initialement inculpée comme personne morale, la maison mère CLT-UFA a bénéficié d’un non-lieu …