Née au 18e siècle, la franc-maçonnerie luxembourgeoise n’est pas «une». Elle recouvre différents courants idéologiques qui témoignent de plusieurs influences culturelles. La Grande Loge croit au «Grand architecte de l’Univers», tandis que le Grand Orient revendique sa filiation à l’esprit des Lumières.
La Grande Loge de Luxembourg est une des loges de la franc-maçonnerie qui en compte trois autres au Grand-Duché, le Grand Orient, la Grande Loge féminine et la loge mixte du «Droit humain».
La GLL compte quelque 300 membres, exclusivement des hommes. La confrérie se réclame de la franc-maçonnerie «régulière» et se rattache à des rites initiatiques traditionnels et à des symboles bibliques. Les plus connus sont l’équerre, le compas posés sur «le volume de la Loi sacrée», c’est-à-dire la bible.
Le but de la franc-maçonnerie est l’amélioration de l’homme pour qu’il parvienne à se connaître lui-mêmeJean Schiltz, grand maître de la Grande Loge de Luxembourg
Dans une interview au Quotidien pour les 300 ans du mouvement franc-maçon, Jean Schiltz, grand maître de la GLL, explique que le but de la franc-maçonnerie, quelle que soit son obédience, est l’amélioration de l’homme «pour qu’il parvienne à se connaître lui-même», selon l’adage, «connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux».
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